Sur presque tous les appareils numériques de maintenants, nous avons des programmes résultats ou l’on peut gérer l’ouverture du diaph, la vitesse d’obturation, ou bien les deux en même temps. Voici un exemple pour la vitesse d’obturation.
Vous déterminer la vitesse d’obturation et l’appareil adapte l’ouverture du diaph en fonction de la sensibilité activée et de la lumière ambiente de manière à assurer une bonne exposition.
C’est le mode à utiliser dès lors que l’on veut maîtriser l’esthétique du mouvement photographié. Une vitesse d’obturation élevée ( 1/500s par exemple) fige un mouvement, c’est ce que font les photographes sportifs pour immortaliser l’attitude d’un coureur de 100 m au moment où il franchit la ligne d’arrivée. Inversement, une vitesse d’obturation lente (1/15s par exemple) laissera l’obturateur ouvert plus longtemps et le mouvement du sujet se traduira sur la photo par une volute d’autant plus floue que le déplacement est rapide et que le temps de pose le long. C’est donc que grâce à cette technique que l’on peut suggérer le mouvement de l’eau dans un torrent de montagnes ou dans un jeu d’eau. Si un temps de pose trop long ne permettra pas de reconnaître le sujet, un temps de pose lent mais quand même trop rapide ne restituera pas un flou assez prononcé pour qu’ils soient identifiables comme un effet esthétique et non une erreur technique. Il est souvent nécessaire de réaliser plusieurs prises de vues à différentes vitesses avant d’obtenir un rendu satisfaisant.
Cette série d’images était réalisée en faisant varier la vitesse d’obturation tout en conservant une exposition constante. On voit clairement sur le rendue du jet d’eau que le choix de la vitesse d’obturation est un outil créatif très intéressant.
Ven 19 Sep - 22:51
